Pyroscaphe
Pyroscaphe
Bonsoir,
Je cherche des informations sur le mécanisme permettant d'entrainer les roues à aubes du Pyroscaphe.
Je n'ai pas trop le temps de passer au Musée de la Marine pour faire des photos de détails, ou mieux prendre rendez vous pour consulter le dossier.
Ce que je sais pour le moment c'est que le piston entrainait une double crémaillère qui, par aller retour entrainait les roues.
Je suppose que la course du cylindre doit être importante ?
Voici les quelques rares images que j'ai fait au Musée ou bien trouvé sur le web.
Voila, tout ceci est de la curiosité, mais je suis intrigué par cette machine et ce bateau de 1783.
Laurent
Je cherche des informations sur le mécanisme permettant d'entrainer les roues à aubes du Pyroscaphe.
Je n'ai pas trop le temps de passer au Musée de la Marine pour faire des photos de détails, ou mieux prendre rendez vous pour consulter le dossier.
Ce que je sais pour le moment c'est que le piston entrainait une double crémaillère qui, par aller retour entrainait les roues.
Je suppose que la course du cylindre doit être importante ?
Voici les quelques rares images que j'ai fait au Musée ou bien trouvé sur le web.
Voila, tout ceci est de la curiosité, mais je suis intrigué par cette machine et ce bateau de 1783.
Laurent
- Georges Villette
- Messages : 2294
- Enregistré le : lun. 31 mai 2010 20:21
- Localisation : Villette d'Anthon
Re: Pyroscaphe
Laurent , je ne suis pas capable de te répondre , mais je m'abonne à ce sujet qui devrait être des plus intéressants !
En souhaitant que tu es des réponses , ce qui ne tardera pas !
Georges
En souhaitant que tu es des réponses , ce qui ne tardera pas !
Georges
Le travail est bien une maladie !
Puisqu'il y a une médecine du travail !!! ( Coluche )
Georges ( CAV 1925 )
Puisqu'il y a une médecine du travail !!! ( Coluche )
Georges ( CAV 1925 )
Re: Pyroscaphe
Bonjour Laurent,
A mon avis, les dents de la crémaillères sont amovibles et s'effacent lorsque la crémaillère se déplace dans un sens et se bloquent dans l'autre sens. D'où cette forme de la roue de l'axe. Pour l'inversion du sens de rotation, déplacer la crémaillère sur une roue voisine qui permet de travailler à l'inverse. Je vais essayer d'aller voir dans le fichier pdf "501 mécanismes..." s'il y a quelque chose dans le genre. Peut être est-il possible de trouver ce fichier dans "téléchargement intéressant".
Bien à toi et bonne suite!
Cordialement
jmb
A mon avis, les dents de la crémaillères sont amovibles et s'effacent lorsque la crémaillère se déplace dans un sens et se bloquent dans l'autre sens. D'où cette forme de la roue de l'axe. Pour l'inversion du sens de rotation, déplacer la crémaillère sur une roue voisine qui permet de travailler à l'inverse. Je vais essayer d'aller voir dans le fichier pdf "501 mécanismes..." s'il y a quelque chose dans le genre. Peut être est-il possible de trouver ce fichier dans "téléchargement intéressant".
Bien à toi et bonne suite!
Cordialement
jmb
Re: Pyroscaphe
Bonjour
Comme le dis Jmb
Au vu du dessin , il me semble que les dents sont montées sur un axe de rotation et ont une masse de déséquilibrage sur le bas pour celles du haut et sur le haut pour celles du bas.
Quan la crémaillère se déplace vers la droite, mue par la sortie du piston. Les dents du haut sont rappelées par leur poids et entraînent le pignon dédier; les dents du bas sont effacées du pignon dédier en pivotent sur leur axe.
Quan la crémaillère repar dans l'autre sans, mue par la rentrée du piston. Les dents du bas, basculent vers le haut et entraînent leur pignon dédier. Les dents du haut s'effassent de leur pignon dédier en glissant dessus comme une roue libre.
Suije claire ??
@+ pif
Comme le dis Jmb
Au vu du dessin , il me semble que les dents sont montées sur un axe de rotation et ont une masse de déséquilibrage sur le bas pour celles du haut et sur le haut pour celles du bas.
Quan la crémaillère se déplace vers la droite, mue par la sortie du piston. Les dents du haut sont rappelées par leur poids et entraînent le pignon dédier; les dents du bas sont effacées du pignon dédier en pivotent sur leur axe.
Quan la crémaillère repar dans l'autre sans, mue par la rentrée du piston. Les dents du bas, basculent vers le haut et entraînent leur pignon dédier. Les dents du haut s'effassent de leur pignon dédier en glissant dessus comme une roue libre.
Suije claire ??
@+ pif
@ + pif, au plaisir de vous lire
Le flux et le reflux me font marée (Devos)
Le flux et le reflux me font marée (Devos)
Re: Pyroscaphe
Il y a des " cliquets " sur la cremailere d'entrainement
Clic - clac , un peu comme les canapés !
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Re: Pyroscaphe
Bonjour
Non ! Michel il faut rester ! Car plus on est de foux, plus ont Riz, comme le disent les Chinois!
Pour le clic-clac, une bonne idée . Ce serait le brui que nous devrions entendre.
@ pif
Non ! Michel il faut rester ! Car plus on est de foux, plus ont Riz, comme le disent les Chinois!
Pour le clic-clac, une bonne idée . Ce serait le brui que nous devrions entendre.
@ pif
@ + pif, au plaisir de vous lire
Le flux et le reflux me font marée (Devos)
Le flux et le reflux me font marée (Devos)
Re: Pyroscaphe
Bonsoir ... J'avais publié les informations suivantes sur l'ancien site il y a quelques années :
"... Aujourd'hui le pyroscaphe de Claude Jouffroy d'Abbans, sans doute le premier bateau à vapeur...Il remonta la Saône depuis Mâcon pendant 15 minutes en 1783.
Pour en savoir plus, histoire, schéma de la machine, brevet.... "
http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?4KY28 ... 00/432/0/0
http://cnum.cnam.fr/CGI/sresrech.cgi?4KY28.23/0214
Planche du brevet http://cnum.cnam.fr/CGI/sresrech.cgi?4KY28.157/0310
Dans les Mémoires de la Société des Ingénieurs Civils, Vol 91, 2éme semestre 1908, il est par ailleurs fait référence
à un brevet pris par Mr Desblancs, horloger à Trevoux, concernant la chaudière de la machine à vapeur destinée à équiper son bateau : Le brevet de cette chaudière est du 7 avril 1802 et le modèle déposé de son bateau se trouve dans les collections du Conservatoire National des Arts et Métiers. Fulton lui aurait rendu hommage et d’après la revue américaine Popular Science (1918), le bateau lui-même serait de 1782. Dans un ancien catalogue général des collections du CNAM, Paris, 1818, on trouve effectivement sous le N°234 : "Modèle de bateau à vapeur par Mr Desblancs, de Trevoux". C'est ce bateau que j'ai photographié en 1983 et qui me sert d'avatar. Outre l'originalité de son mode de propulsion par deux chaînes à palettes ou chenilles, ce modèle, qui mesure 1m65,mérite d'être étudié pour son mode de transmission par crémaillère. Alors que le pignon moteur du Pyroscaphe de Jouffroy d'Abbans est entraîné par deux rangées de cliquets, Desblancs apporte une autre solution originale au problème de la transformation d'un mouvement linéaire alternatif en mouvement circulaire.
Pour plus de précisions, voir enfin le dossier ci-joint que j'avais également mis en ligne il y a quelques années, dans lequel sont évoqués les bateaux de Jouffroy d'Abbans, de Desblancs et de Fulton :
... Et bravo à JMB pour ses explications!
"... Aujourd'hui le pyroscaphe de Claude Jouffroy d'Abbans, sans doute le premier bateau à vapeur...Il remonta la Saône depuis Mâcon pendant 15 minutes en 1783.
Pour en savoir plus, histoire, schéma de la machine, brevet.... "
http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?4KY28 ... 00/432/0/0
http://cnum.cnam.fr/CGI/sresrech.cgi?4KY28.23/0214
Planche du brevet http://cnum.cnam.fr/CGI/sresrech.cgi?4KY28.157/0310
Dans les Mémoires de la Société des Ingénieurs Civils, Vol 91, 2éme semestre 1908, il est par ailleurs fait référence
à un brevet pris par Mr Desblancs, horloger à Trevoux, concernant la chaudière de la machine à vapeur destinée à équiper son bateau : Le brevet de cette chaudière est du 7 avril 1802 et le modèle déposé de son bateau se trouve dans les collections du Conservatoire National des Arts et Métiers. Fulton lui aurait rendu hommage et d’après la revue américaine Popular Science (1918), le bateau lui-même serait de 1782. Dans un ancien catalogue général des collections du CNAM, Paris, 1818, on trouve effectivement sous le N°234 : "Modèle de bateau à vapeur par Mr Desblancs, de Trevoux". C'est ce bateau que j'ai photographié en 1983 et qui me sert d'avatar. Outre l'originalité de son mode de propulsion par deux chaînes à palettes ou chenilles, ce modèle, qui mesure 1m65,mérite d'être étudié pour son mode de transmission par crémaillère. Alors que le pignon moteur du Pyroscaphe de Jouffroy d'Abbans est entraîné par deux rangées de cliquets, Desblancs apporte une autre solution originale au problème de la transformation d'un mouvement linéaire alternatif en mouvement circulaire.
Pour plus de précisions, voir enfin le dossier ci-joint que j'avais également mis en ligne il y a quelques années, dans lequel sont évoqués les bateaux de Jouffroy d'Abbans, de Desblancs et de Fulton :
... Et bravo à JMB pour ses explications!
"Lorsque j'en étais encore à les exécuter en petit, j'ai cessé d'en conclure que la chose réussirait aussi bien en grand." (Huygens)
- Georges Villette
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Re: Pyroscaphe
Merci Ulysse !
On a même l'explication de ton avatar au passage !!!
Georges
On a même l'explication de ton avatar au passage !!!
Georges
Le travail est bien une maladie !
Puisqu'il y a une médecine du travail !!! ( Coluche )
Georges ( CAV 1925 )
Puisqu'il y a une médecine du travail !!! ( Coluche )
Georges ( CAV 1925 )
Re: Pyroscaphe
Merci pour toutes ces informations
Si j'ai de meilleures images quand je passe au musée je vous en ferai profiter
Laurent
Si j'ai de meilleures images quand je passe au musée je vous en ferai profiter
Laurent
Re: Pyroscaphe
Archi connu mais toujours d'actualité :
mecanique en tout genre
cela peut servir
encore " pire "
la ça pete !
mecanique en tout genre
cela peut servir
encore " pire "
la ça pete !
- Georges Villette
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Re: Pyroscaphe
J'adore ces animations Michel !!!
Comme tu dis c'est connu !
Mais ... aime bien !!!!
Georges
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Mais ... aime bien !!!!
Georges
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