1er Forum Francophone

Je n'avais pas bien lu ton post.
Tu veux récupérer la chaleur après la cuisson donc le problème que j'évoquais ne tiens pas. Tu peux donc refroidir le four autant qu'il est possible par transfert d'énergie. Le stirling semble en effet bien adapté. Sinon c'est la pompe à chaleur qui, elle, ne fournira pas d'énergie mécanique, mais seulement de l'énergie thermique apte à faire de l'eau chaude sanitaire et seconder la chaudière pour le chauffage central.
Il faudrait savoir quelle est la quantité d'énergie récupérable, de façon à pouvoir dimensionner un matériel adapté.
Bon courage

[quote="Trompi"]Ici,il s'agit d'un four de boulangerie chauffé au bois.[/quote]

Hem, en effet ! :bravo

J'avoue que j'avais du mal à tout suivre ds les derniers posts.... :oops:

Je constate qu'il est inutile de poursuivre ce genre de discussion. Pour parler du problème il faut avoir plus qu'effleuré le sujet.
Ici,il s'agit d'un four de boulangerie chauffé au bois.

Pour moi, une installation qui laisse échapper des gaz à plus de 250°C est une mauvaise installation.
Pour une chaudière donnée équipée d'un brûleur à fuel donné le rendement est le meilleur lorsque la température de flamme est maxi; c'est-à-dire lorsque les conditions air/fuel sont stoechiométriques. Il en résulte une température de fumée maxi. OK, 250°C c'est possible...mais il est alors recommandé d'installer un "modérateur" pour refroidir la température du gaz. Mais tout ça c'est parce qu'au départ il n'y a pas eu d'optimisation. Si la chaudière avait est bien dimensionnée (mais plus chère) et équipée du brûleur qui va bien (le plus petit possible pour fonctionnement presque à 100% du temps lors des conditions extrêmes) les températures de fumée seraint bien plus faibles que ça.
Que dire des chaudières (à gaz en général) dites "à condensation". Elles récupèrent la chaleur latente de condensation de la vapeur d'eau (énergie considérable)...grâce à une sortie de gaz à une température forcément inférieure à 100°C.

Sur les gros moteurs diesel suralimentés à l'allure recommandée d'exploitation la température des gaz en sortie de turbine est généralement comprise entre 300 et 400°C. Si les chaudières de récupération devaient échapper à plus de 250°C elles ne récupéreraient pas grand chose.

Les brûleurs fioul se règlent avec un minimum de 250°C en sortie de chaudière. Ce qui ne veut pas dire que la t°C dans le conduit de cheminée sera aussi élevée. D'une part, le brûleur ne fonctionne pas en permanence donc pendant les périodes d'arrêt le conduit se refroidit. secondo l'inertie du conduit fait que les gaz refroidissent autant que le conduit ne se réchauffe. Tout cela fait que pour être tranquille avec la condensation, en pratique on obligé de régler à cette température. Il n'est besoin pour s'en convaincre que de suivre les notices fournies par les constructeurs de chaudières et de brûleurs

[quote="Trompi"]Le principe est intéressant, mais attention.
La combustion n'est pas une chose aussi simple.
Il faut une cheminée et pour une bonne combustion il faut du tirage.
En abaissant la T°C des fumées, le tirage diminue, donc il risque que des imbrûlés partent dans le conduit à cause du manque d'air. Ensuite si la T°C des fumées est trop basse ( moins de 300°C) il risque d'y avoir condensation de la vapeur d'eau présente dans les produits de combustion. :aie:[/quote]

La pression dans une cheminée avec tirage naturel étant voisine de la pression atmosphérique à 300°C j'imagine mal de la condensation de vapeur d'eau. En fait la vapeur sera très surchauffée. Il faudrait une pression de l'ordre de 80 bars pour qu'il y ait condensation.
Les problèmes de condensation sont courants dans les conduits de fumée des bonnes chaudières au fuel car bon rendement signifie basse température des fumées. Et là ça fait des dégâts car après combustion et en présence d'eau le soufre contenu dans le fuel donne de l'acide sulfurique.
J'ai travaillé sur de nombreuses installations comportant des chaudières de récupération sur les échappements de moteurs diesel alimentés au fuel lourd. En pratique, pour être "au vent de la bouée" il suffisait de s'assurer que la température après chaudière soit supérieure à 140°C.

Le principe est intéressant, mais attention.
La combustion n'est pas une chose aussi simple.
Il faut une cheminée et pour une bonne combustion il faut du tirage.
En abaissant la T°C des fumées, le tirage diminue, donc il risque que des imbrûlés partent dans le conduit à cause du manque d'air. Ensuite si la T°C des fumées est trop basse ( moins de 300°C) il risque d'y avoir condensation de la vapeur d'eau présente dans les produits de combustion. :aie:

Ah non, pas de frigo (ou si peu : un frigo grand public pour le beurre et le levain en WE... et quelques rares pates feuilletées). Je ne fais que de la boulange artisanale, pétrissage lent, pur levain, farines bio et feu de bois au passage, et mes pâtes ne passent jamais au froid...

La réfrigération en boulangerie conventionnelle est ahurissante !!! Il faut avoir vu une arrière boutique pour le comprendre : une petite coupure de jus pendant 24 h et plus de pain nulle part... ou presque ! ;-)

Merci en tout cas pour tes éléments de réponse, je continue ma quête.

Voir dans la micro co-génération
Dans cette technique, ils récupèrent les chaleurs résiduelles des fumée d'échappement avec un moteur Stirling
Sait tu aussi qu'un Stirling entrainé par un moteur électrique produit du.....froid !!!
Idéal pour refroidir tes frigos
LeZap

Bonjour,

je travaille sur un four à bois (boulangerie) et aimerais récupérer la chaleur disponible après la cuisson, par exemple sur la cheminée (inox) ; quelqu'un a-t-il déjà fait tourner un stirling de cette façon ?

Je commence à me demander sérieusement si de tels moteurs (et générateurs électriques !) existent ou ont exité, au vu du peu de moteurs disponibles à la vente (feu sun-machine p.ex.).

Merci, toute suggestion est la bienvenue !